Petite misère 1

Des fois, je souris en pensant à toi, à ce que tu aurais pu être: la jolie fille que tu serais si tu étais toujours là. Le plus j'y pense, le plus je me rend conte que tu es là. 

Tu es partout. Un murmur dans le vent, un souvenir, le bruissement de pages dans une bibliothèque. Tu es si constane, omniprésente, que l'on ne te remarque plus. Mais peut-être qu'encore j'ai tord, je suis le seul à te voir s'effacer, à qui tu évades.

Je me trouve à te chasser tout en souhaitant t'avoir à mes côtés.