Moi, l'école et la psychologie

~Bonjour~ 

Pendant que je stressait dans le train pour la première session de recrutement que je fais cet été, j'ai décidée de parler de mon lien avec l'école. 

Depuis toute petite, j'avais des facilités au niveau de l'apprentissage, je savais déjà lire en grande section, avoir de la logique poussée au CE1, et failli sauter la classe de 5e. Mais à partir du lycée, et surtout en terminale, grosse frayeur : les facilités ça ne suffit pas, maintenant faut travailler. 

C'est à cause de cette frayeur, liée avec le bac de fin d'année qui m'a fait doublement paniquer, que j'ai eu ma première grosse crise d'angoisse, et c'était pas beau à voir... : grosses sueurs froide et hyper-sudation (l'odeur :(( ), manque de sommeil et misophonie qui me réveillais toute la nuit à cause de simples bruits (même les notifications me faisaient paniquer), je perdais la notion du temps, déperdition de la réalité et zone-out constant... bref, j'ai fini par faire un malaise et finir presque 1 semaine à l’hôpital, en évitant l’hôpital psy (y'a quand même une légère réussite). 

Puis tout le long de l'année de terminale, plus rien. Mais j'ai refait une crise similaire en première année de BUT, ce à quoi mes parents m'ont forcés à aller voir un médecin pour m'arrêter au bout d'une semaine de crise. En plus de ça, j'avais le covid (comme si un seul problème ça suffisait pas). Et pourquoi j'ai refait une crise à votre avis : une charge lourde de contrôles (+ de contrôles/oraux que de jours dans la semaine pendant à peu près deux trois semaines) et une mauvaise compréhension D'UN SEUL POINT D'UN SEUL ORAL. Voila ^^

heureusement que j'ai pas fait une licence alors, j'aurai sauté du haut d'un immeuble au premier partiel.

Mais malgré ces crises et mes facilités qui s'effacent au fil du temps, je reste une bonne élève, dans la moyenne, qui adore aider les autres (parfois un peu trop) et qui s'entends bien avec la plupart de ses professeurs (je dis bien la plupart). 

Pour les notes, je m'était toujours mise une pression forte dont j'expliquerais la raison plus tard. Mais arrivée en terminale, cette pression s'est effacée au fur et à mesure que je reçevais des notes beaucoup moins élevée à mes attentes.

L'école, c'est pas que les notes et les cours : c'est l'amitié aussi.

Et ça par contre, c'était difficile dès le début : en maternelle et début de primaire, les enfants ne jouaient pas avec moi sous prétexte et car les professeurs disaient que je n'était "pas propre". Parce que oui, forcément, l'enfant de campagne qui rentre en milieu de petite section est forcément sale.

Alors que j'était très propre, plus que certains élèves, mais la maîtresse à raison donc pas grand monde veut être mon ami. 

Je continue ma scolarité dans la même école, puisqu'elle est littéralement en bas de mon appartement (ma mère aimait bien, quand j'était entre le CE2 et le CM2, me regarder jouer dans la cour depuis la fenêtre de la cuisine). Je retente ma chance avec de nouveaux élève en CP, et une fille m'accepte : elle s'appelle Océane. Puis un garçon viens me voir de lui même : il s'appelle Issa. 

Tout les deux, ce sont mes premiers meilleurs amis, et Océane resta avec moi jusqu'en 6e, ou elle déménagea pour fuire son père (compliqué et un peu trauma mais elle va bien maintenant et on se follow sur les réseaux<3). Issa, lui, parti durant la primaire sans jamais me dire au revoir, je ne l'ai jamais revu, eu aucune contact avec lui depuis... Pourtant, c'est une des personnes qui à changé ma vie : il m'a fait voir ce que c'est d'inviter des réels amis et pas les voisins qui te parlent par contrainte, de m'amuser avec sans se faire juger dans mon dos... Enfin bref.

Et ces voisins, qui me parlaient par contrainte, c'était les populaires de la primaire. Pas moi, ahahah, moi non j'était l'enfant bizarre qui jouais à faire semblant d'être possédée avec mes amis en CM1, amis au pluriel car à ce moment j'ai trouvée un groupe d'amis qui m'a acceptée.

Mais au fur et à mesure, je ne me sentait pas à ma place dans ce groupe d'amis, je voulais traîner et être appréciée par les populaires, puisqu'une seule avais appris à vraiment être amie avec moi entre temps : ma voisine.

Et c'est en entrant au collège, que j'ai rencontrée ma meilleure amie, qui l'est toujours actuellement : Léa. L'enfant populaire d'une autre primaire qui appréciait quand même certains de mes délires. Elle m'a fait sortir d'un groupe ou je ne me sentait plus du tout à l'aise, m'a aidée à devenir le meilleur de moi même et de changer en une personne que j'aimais. 

Du collège au lycée, j'ai changée mon style vestimentaire, en testant beaucoup de choses (très moches) jusqu'à me trouver à peu près en terminale, avec un style approximatif mixant le streetwear, le Y2k et des vêtements cozy.

Et arrivée à la fac, j'ai pu complètement être moi même : les choses que je cachais avant car ils me faisaient paraître bizarre, je les ai enfin sorti au monde étudiant sans en avoir honte, parce qu'on ne vit qu'une fois et que l'avis des gens ne devrait pas être aussi important dans la vie. 

Et de toute façon, qui doit partir de notre vie partira, ceux qui jugent le feront toujours, dans mon dos ou non . Alors à quoi bon ? 

A la prochaine ~~ Maaskass